Interview n°2 avec le molphar


Avant mon départ pour le village houtsoul Verkniy Iasseniv où j'avais le rende-vous avec le fameux molphar Néchaiy dont la renommée a fait le tour d'Ukraine, il y a quelques années d'ici, je me suis imaginé un vieux sorcier au regard maléfique. Et avant d'entrer dans son humble demeure je me suis attardé devant sa porte, le temps de fumer une cigarette, pour chasser mes angoisses superstitieuses qui me tourmentaient surgissant de mon inconscient. Mais tout d'un coup pour ma grande surprise un homme est apparu sur le seuil de la maison, et avec un sourire chaleureux il s'est avancé vers nous. Il était exactement le contraire de l'image énigmatique que je me suis dessiné se laissant entraîner par mon imagination débordante. C'était un homme aux cheveux entièrement blancs mais au visage très peu ridé, mince, au regard vif et jeune, habillé dans un costume classique de deux pièces et faisait penser à un professeur d'école en retraite ou à un sacristain local. Et quand je suis entré dans sa demeure la déception s'est emparée de moi. Je suis incapable de dire précisément qu'est-ce que j'attendais d'y voir mais au premier regard, ce n'était qu'une maison ordinaire de compagne avec des icônes des saints accrochées en deux rangs sur un mur de la cuisine. Mais un peu plus tard notre molphar a mis ses vêtements de fête et nous a invité dans son cabinet de travail, où auparavant il accueillait les gens tous les jours. Et c'était une belle preuve pour moi, que la première impression peut être trompeuse.

- Pan (Monsieur) Mékhailo, je lui ai demandé pour commencer mon interviewe, il n'y a pas si long temps, toute l'Ukraine a parlé de vous, partout, on pouvait entendre votre nom et aujourd'hui on dirait qu'on vous a oublié, comment est-ce possible ?

- Aujourd'hui je ne travaille plus avec les centres médicaux comme je le faisais avant, je ne cueille les herbes que pour mon propre usage, je n'en vends plus. Quand quelqu'un veut s'adresser à moi je peux essayer de l'aider. Mais maintenant cela arrive de plus en plus rare. Je ne pratique plus mon art de guérir chez moi comme je le faisais auparavant. Parce qu'on voulait m'imposer un prix trop élevé, 70 grivnas par patient. J'étais obligé de coopérer avec ces centres médicaux qui ont fixé leur tarif. Mais nos compatriotes sont appauvris dans ces temps difficiles pour notre pays, ils ne peuvent pas se permettre de sortir une telle somme pour une cure de santé. Voilà pourquoi j'attends...peut-être, il y aura des changements. Quand j'essayais de me débrouiller tout seul, chez moi, avec mes maigres moyens, les gens qui ont fait un long voyage pour venir me voir et pour lesquels, je représentais leur ultime espoir, étaient souvent obligés de dormir à la belle étoile et attendre leur tour pour franchir le seuil de mon cabinet de travail, sous la pluie ou sous le soleil brûlant. Ce n'était pas une solution non plus.

- Le grand père Néchaiy nous également raconté, que toute cette foule de visiteurs qu'il
avait l'habitude de recevoir devenait embarrassante non seulement pour les visiteurs eux-mêmes, mais pour la famille du guérisseur aussi. L'ironie du sort a fait du sorte que cet entassement du monde fou devant sa porte a empêché une fois, la rencontre de Pan Mékhailo avec son frère, et ce n'est que le lendemain au petit matin qui l'a trouvé le petit mot de son frère abandonné par terre près de sa maison. Et même si le molphar lui même ne se plaignait pas de la fatigue où de manque de forces, sa femme ne pouvait plus supporter une telle vie. En 1991 Pan Néchaiy a reçu le diplôme de guérisseur et à partir de ce moment, on peut dire qu'il a commencé exercer officiellement son « métier » de guérisseur dans les Carpates et en Galice (l'ouest de l'Ukraine).

- Quelles souffrances cherchent à chasser les gens en venant chez vous ?- continuais-je de l'interroger.- Où pour que ma question soit plus claire, dites- moi, desquelles maladies pouvez – vous les quérir ?

- Il faut dire avant tout que je pratique mon art de guérir voilà déjà 40 ans. Sous le régime soviétique, je guérissais clandestinement : les gens venaient chez moi la nuit et repartait avant l'aube, ni vus ni connus. Mais l'autorisation de recevoir les malades chez moi ouvertement est relativement récente. Je me rappelle qu'on a fait venir chez moi une femme malade d'une maladie qui fait apparaître sur la peau les plais dures comme l'écorce d'un arbre. Et lorsqu'elle était guérie, j'ai appris qu'elle était la femme d'un ministre de Kiev. Après quoi, le préfet de notre région est venu pour me dire : « Recevez les gens tranquillement, le grand-père, personne ne vous l'interdira ».
C'est vrai qu'aujourd'hui, beaucoup de guérisseurs promettent de guérir toutes les maladies même les cancers. Quant à moi contrairement à eux, je ne fais jamais les promesses pareilles, je ne peux pas garantir à un malade que je vais le guérir. « Si le Dieu m'aide, je vous aiderai », je le dis toujours. Parce qu'il existe deux sortes de peine noire : l'une vient des gens, l'autre - de Dieu. Dans le premier cas, je peux détourner le mal et rendre la santé physique et même psychique par des incantations ou en faisant le recours aux herbes. Mais dans le deuxième cas, il n'y a que la prière sincère du souffrant lui-même qui peut être efficace. L'homme atteint par cette peine doit se purifier tout seul. Dans le récipient sal personne ne verse l'eau propre. Le Dieu n'entre pas dans l'âme impropre d'un être humain.

C'est ainsi, tous ceux qui ont été guéris par le molphar Néchaiy, ne doivent jamais oublier que toutes ses incantations le guérisseur commençait par rendre le salut à Dieu : « Le Saint Dieu ! Toi qui dirige et fais bouger le monde, guide et moi ! ». Et les gens dont les âmes étaient possédées par les forces noires, trouvaient la guérison près du grand-père Néchaiy : et les survivants de l'Afghanistan, dont les âmes étaient toujours en guerre et même ceux qui ont fait la preuve de l'héroïsme au Tchernobyl, il guérissait les tous et ceux qui ont subit la contamination par les rayons radioactifs et ceux qui l'ont subit par la mauvaise parole. Encore, Molphar savait faire de la sorte que le bonheur, l'amour et la paix perdus auparavant, étaient du retour dans une famille. Mais, il est impossible de tout évoquer ici. Pourtant, il n'y a pas si longtemps il a faillit d'être affronté à un nouveau problème. Un homme d'affaire lui a demandé de l'aide : je n'ai plus de succès dans les affaires, disait-il, j'ai plein de dettes et ma marchandise ne se rentabilise plus...

-Vers mes sept ans, j'ai commencé à sentir en moi, mon don de guérir, poursuivait le molphar Néchaiy. – Une fois, lorsque je n'étais encore qu'un enfant, avec les autres garçons du village nous étions en train de mener nos brebis au pâturage soudainement, un de mes camarades bergers s'est mis à saigner du nez. Qu'est ce que n'a pas été essayé pour arrêter le sang :et les tampons salés et les compresses de l'eau froide, rien n'aidait. Alors, je me suis approché de lui et j'ai touché légèrement son nez, sur le champ, le sang s'est arrêté de couler. Par la suit, quelque chose de pareille m'est arrivé : les bûcherons coupaient du bois dans la forêt et un entre eux s'est coupé la main. Cette fois ci, j'ai aussi réussi, d'arrêter le sang rien qu'en touchant la plaie. Et maintenant, on m'invite souvent dans les cabinets gynécologiques quand il faut arrêter du sang.
Plus tard, ma grand-mère Anna Dénéciv m'a appris, des plantes médicinales, et leurs pouvoirs. Elle montait avec moi dans les montagnes et me transmettait toute sa sagesse. C'est près d'elle que j'ai appris que le long d'un sentier pousse « la plante de l'amour » en russe on l'appelle « mangetca ». A Saint Jean, on en fait des breuvages, avec lesquels, les filles charment les garçons ou le contraire, les garçons charment les filles. Et si une femme cueille la rosée de cette herbe tous les matins, son visage ne connaîtra pas une seule ride jusque l'âge de 70 ans. On trouve aussi dans les montagnes une plante à la fleure blanche, qui rend le corps humain attirant ou encore, la mauvaise herbe qui tue les poissons dans les rivières et les lacs. La cueillette des plantes médicinales est toute une science. La plante comme tout ce qui vit, a les biorythmes positifs et négatifs, selon des heures de la journée son pouvoir se renforce ou s'affaiblit. Il faut savoir non seulement le jour quand on peut cueillir une plante mais aussi l'heur de la journée ou de la nuit. Quand tu vas cueillir des plantes, il faut t'y préparé moralement en avance comme le fait le peintre avant dessiner son tableau. Il faut engager la conversation avec les plantes, il faut s'incliner devant elles, et leurs demander pardon, les rassurer en leur promettant qu'elles vont servir pour rendre la santé aux gens.

La grand- mère de Néchaiy est morte en 1942 de la famine. La période de la guerre évoque chez le grand-père Néchaiy les souvenirs les plus terribles de sa vie. « J'ai connu, à ce moment, le goût amer de la faim, du froid et de la peur, nous a-t- il avoué. Dans ces temps difficiles de la guerre la maison de la famille de Néchaiy était cambriolée. Parmi tant d'autres choses volées de la maison étaient des livres ecclésiastiques et surtout un livre antiquaire ( autrichien, de la période de l'empire Austro- Hongroise)) sur la magie, c'est justement ce livre qui a initié le jeune Méchailo dans les secrets de la science occulte.

Le molphar n'est pas simplement un guérisseur- racontait le grand-père Néchaiy. En Galicie, depuis des siècles, on appelle ainsi des sorciers qui ont les pouvoirs surnaturels. Le mot « molpha » est d'origine française, et signifie « un objet enchanté ». Autrement dit, j'ai des connaissances sur les herbes médicinales et je connais les sciences occultes aussi.

- Je me rappelle, quand vous étiez invité pour le premier festival « Cervona routa », ou vous devriez, sois disant, faire durer le beau temps...

- Il est vrai que durant sept jours, j' « entretenais » le beau temps. A cette époque, il pleuvait partout en Ukraine, mais pas en Cernivtsi, où il faisait un temps magnifique, durant mon séjour là-bas. A ce moment, j'ai péché contre Dieu, car je n'ai pas le droit d'utiliser mes pouvoirs sans que ça soit une extrême nécessité. Par exemple, si maintenant devant vous, pour m'amuser, j'aurais commencé de faire partir les nuages ou faire apparaître le feu sans rien, j'aurais du me mettre de la côté gauche pour cela. Et même si, je connais la magie noire tout comme la magie blanche, je ne ferais jamais rien des mauvaises intentions. On ne peut pas être le serviteur de deux seigneurs en même temps.


- Comme vous avez abordé le thème du péché, j'aimerais vous demander, est-ce que vous vous confessez devant un prêtre ? Et en général, comment les hommes de l'église vous regardent ?

- Ceux qui ont plus de l'intelligence du cœur que les autres, savent que la magie est une science très ancienne, d'où la médecine a pris sa naissance. Et lors de la confession ils ne me demandent que si j'utilise mes pouvoirs uniquement pour faire le bien. Il y a bien sûr, ceux qui disent que si Dieu a décidé que ça soit ainsi, on ne doit pas intervenir pour changer les choses, surtout au moyen de la magie. Tandis que moi, je crois que Dieu a donné le droit au bonheur à tout le monde. Mais les forces noires gâchent la vie des gens, elles s'en mêlent dans leurs vies et leur font du mal.
- Mais qu'est-ce que c'est, au juste ces forces noires ?

- Vous devez pensez que je vous raconte des histoires, mais les sorcières, les vampires, les mages noirs existe pour de vrai. La sorcière par exemple, on peut reconnaître très facilement. Pour cela, il existe quatre signes. Avant tout, il faut regarder attentivement dans ses yeux. Dans ses iris un être humain se reflète à l'envers. Deuxièmement son regard est maléfique : si la sorcière a jeté son regard sur la bétail ou sur un enfant avant l'aube, ce dernier mourra bientôt. A part ça, sous ses aisselles et sur son sexe, la femme de cette espèce n'a pas des poiles, sa peau dans ces endroits est lisse et douce comme chez une fillette de cinq ans. Et souvent derrière, elle a une petite queue, ou plutôt une espèce de gros bouton qu'on appelle « coustrats », plus il est gros et plus la vie de la sorcière est longue. Et pour enlever le pouvoir de la sorcière il faut la régarder à travers d'une « gromovétsia ». Vous allez me demander, qu'est-ce que c'est, suivez –moi, je vais vous la montrer.

Enfin, j'ai franchi le seuil sacré pour entrer dans les appartements du molphar dans sa maison, c'est ici qu'il pratique ses rituels magiques. Tout me semblait mystérieux et bizarre et les pierres aux pouvoirs magiques et les mots du vieux molphar qui a commencé à nous révéler certains de ses secrets. J'ai vu gromovétsia, (le mot en ukrainien est un substantif au féminin dérivé d'un autre substantif « grom » désignant l'orage qui est, en ukrainien tout comme en russe, est au masculin) cet objet qui incarne le pouvoir de molphar est une branche tombé de l'arbre lors d'un orage où la foudre a fait un trou, et c'est justement cette ouverture faite d'une manière naturelle qui est dotée de vertus magiques. Ensuite Néchaiy nous a montré la croix faite du pin, une arme infaillible contre les mauvais esprits. Et enfin le couteau - gradivnék (« gradivnék dérivé du mot « grad » qui signifie la grêle). C'est justement avec le gradivnék que le molphar peut faire disparaître les nuages. On le fabrique d'une manière très originale : à l'aube, il faut sortir tout nu dehors et se mettre derrière la maison, découper le gradivnék de la faucille et il faudra le bénir à la Paque. Encore molphar nous a fait sortir la bille de vipère, c'est une espèce de la petite bale dure que les vipères regorgent à travers d'une pierre, après quoi un trou d'une forme irrégulière se forme dans la pierre. « Si quelqu'un a soufflé sur une jeune fille à travers de cette bille, nous a expliqué molphar, les garçons la contourneront jusqu'à la fin de ses jours comme l'eau d'une rivière contourne la prière à son passage ». La pierre avec le trou est aussi aux pouvoirs magiques, elle nous a été démontrée aussi. On trait les vaches à travers ce trou pour les protéger contre le mauvais sort envoyé par des sorcières. Mais pour la fin, il nous a réserver un vrai miracle –un gigantesque quartz. « C'est une pierre blanche, a commenté molphar, qui purifie l'homme. »
Sur la table, il y avait l'eau bénite de quatre lieus sacrés : de Jérusalem, du monastère de Pocciaev, de la montagne d'Anna, et de Zarvanétsia (ces trois derniers lieus se trouvent en Ukraine) et aussi un pot en ver avec du sucre en poudre, ce dernier m'a beaucoup intrigué.

- Avec le sucre je fais des incantations « sur l'amour », nous confiait le sorcier. – Pour obtenir l'amour d'une jeune fille, il faut lui faire boire, à son insu, du sucre sur lequel les incantations ont été lu auparavant, dans n'importe quel boisson dans la période entre la nouvelle et la vieille lune.

- C'est comme ça que vous avez conquis le cœur de votre femme ?

- Vous savez ma femme est d'une famille tsigane ... mais la magie n'a joué aucun rôle dans notre mariage, ni de son côté ni du mien.


Encore, le vieu Néchaiy nous a parlé de la guimbarde et cela aussi, était une découverte pour mo. Avant, je n'ai jamais entendu la musique vivace qui sort de cet instrument. Mais dans les mains de molphar, de suite, il se transformait en un objet aux vertus magiques.

- La guimbarde est le seul instrument musical qui ne vient pas de Dieu, - a dit molphar. Le violon était aussi inventé par Satan, mais quand le créateur maléfique a fait le signe de croix avec l'archet pour sortir un son de sa nouvelle création, il était obligé de le donner à Dieu. Quant à la guimbarde, elle était souvent utilisée pour les rituels magiques. Tout ce qui vit, a sa vibration propre, et l'essence primordiale de toute existence est le son vibrant « aoummm ». Avec la guimbarde il est possible de reproduire les sons qui peuvent faire écarter les montagnes.

- Pan Mékhailo, depuis quand vous sentez-vous d'être un vrai molphar ?

- Une fois je mirais le ciel parsemé des étoiles, quand d'un coup j'y ai distingué mon ombre. Seul, celui qui a vu son ombre au ciel est le vrai mage.

- A part votre grand-mère, est-ce qu'il existait un autre maître, un autre homme qui vous a transmis ses pouvoirs magiques?

- Même maintenant, j'ai un guide...une fois par an pour le mercredi noir (celui qui est avant la Paque), j'entre dans le transe, en consommant le boisson préparé à la base des herbes hallucinogènes. A ce moment, je passe dans une autre dimension et je communique avec un esprit qui me donne les directives à suivre. Je crois que cette créature avec laquelle j'ai un lien spirituel, est le martyre Ponteleimon, il était guérisseur, reconnu par l'église orthodoxe comme un saint. A par lui, j'ai toujours auprès de moi mes compagnons fidèles tels comme le feu et l'eau, ce sont deux puissances que je vénère.

- Et quant aux élèves ?

- C'est vrai qu'en période d'un an, je peux apprendre à une personne la clairvoyance. Tous les gens sans exception, possèdent un informateur universel – c'est notre subconscience. Et l'avenir n'a plus de secrets pour l'être humain qui a su la maîtriser. N'importe qui peux provoquer les rêves prémonitoires. Chacun peut devenir maître de son avenir. Mais l'essentiel, c'est de positiver et ne jamais perdre de la foi et de l'espérance, c'est cette foi au bon au positif qui nous sauve. Dommage qu'aujourd'hui, beaucoup ont perdu une telle foi. J'aurais pu transmettre mes connaissances à un élève mais malheureusement je n'ai pas encore rencontré la personne qui met l'amour pour son prochain au dessus de l'amour pour l'argent et la gloire. Je commettrais un grave péché si je confie mon savoir à celui qui n'est pas digne de le recevoir. Et pour moi, aujourd'hui, il est temps de penser à l'autre vie, à la vie éternelle plutôt que me soucier de mon avenir terrestre.

- Notre conversation avec le molphar Néchaiy durait encore longtemps, et quand on suivait le sentier qui nous a fait monter aux montagnes et après encore et encore sur les cimes rocailleuses des montagnes où nous nous sommes installés assis pour nous reposer de notre « randonnez pédestre » et mon interlocuteur n'arrêtait pas de me surprendre en me faisant découvrir son monde à lui, étrange et fantasque. Et je n'arrivais toujours pas à comprendre pourquoi on appelle les pouvoirs de molphar « surnaturelles » car toutes ses actes et tous ses mots sont profondément naturels, comme le sont les arbres, les plantes, les pierres, tous ces éléments naturels qui lui procure de la force. Une grande beauté d'intérieure se faisait sentir en lui et je me suis encore une fois répété ses mots qui me semblent être, la clé de son âme : « Il faut aimer les gents avant tout, avant les richesses, avant la gloire. Et il n'y a que celui qui porte cet amour dans son cœur qui peut devenir guérisseur et peut guérir les gents »...
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